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Antarctique

2007-2008
Programme "Arts aux pôles" dans le cadre de l'année polaire internationale

À la suite d'un séjour en Antarctique à la base de recherche Dumont d'Urville, en 2007-2008, j'ai pris conscience que ce continent ne possédait pas de réelle identité. Les conditions climatiques étant difficiles, peu d'humains y vivent l'année. Seules quelques bases de recherche marquent une forme d'appropriation du territoire, par leur présence et leur activité constante.

De mon expérience sur place, l'immensité blanche dans laquelle j'étais immergé a révélé les couleurs du manchot empereur, principal résident du territoire. Cette apparition est devenue une évidence : les couleurs du manchot seront employées à la réalisation d'un drapeau dont les bandes verticales conserveraient les proportions des couleurs du plumage.

Les scientifiques venus faire des recherches en Antarctique seraient ainsi réunis sous cette bannière. Ce drapeau devriendrait le vecteur d'un rassemblement, d'une communauté de pensée, plus que la revendication d'un territoire géographique.

Olivier Leroi

Un drapeau pour l'Antarctique, 2007-2008.


Dumont d'Urville, pôle sud, 2009.
Photographie

Ne sachant pas ce qui m’attendait en arrivant à Dumont d’Urville, j’ai emporté avec moi quelques éléments d’œuvres réalisés dans d’autres contextes.
Le costume du mouton réalisé au Mali en parallèle du film Première neige en pays Dogon, et quelques slips de L’avaleur installés sous les rolons d'une échelle de peintre du plus grand au plus petit en contre-point des manchots Adélie.


17000 kilomètres

Suite à un appel à projets initié par l'IPEV (Institut Paul-Émile Victor) et le Palais de Tokyo, j'ai été invité à participer au programme "Arts aux pôles" dans le cadre de l'année polaire internationale et à partir au Pôle Sud en Antarctique. J'ai rencontré Yves-Marie Paulet, directeur de l'IUEM - Institut Universitaire Européen de la Mer de Brest.

17000 kilomètres, 2007-2008
Coquille inférieure de pétoncle du pôle sud (A. cobelki) et coquille supérieure du pôle nord (Chlamys islandica).
Oeuvre réalisée lors d'une résidence au Pôle sud, à Durmont Durville.
Quand les deux coques claquent, on parcourt 17000 km en une fraction de seconde.

© Adagp, Paris