Né⋅e en 1983
Vit et travaille à Tours
Représenté⋅e par Galerie 8+4, Paris et Galerie La Patinoire Royale-Bach, Bruxelles
The adjustable ruins and the wins, 2020
Installation semi in situ. Acier, gouache, visserie, plâtre, collages de gravures anciennes, cartes postales dimensions variables. L’art dans les chapelles, commissariat Eric Suchère. Production CAC Le SHED - Rouen et L’art dans les chapelles.
© Aurélien Mole
Italian Ice Cream In The Wind
Galerie La Patinoire Royale Bach - Bruxelles, avril 2023
© Claire Trotignon
New gypsothèque, 2020
Collages de gravures anciennes, cartes postales, dessin et acrylique, 70 x 100 cm. Collection Fonds d’art contemporain Paris.
© Claire Trotignon
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Claire Trotignon dessine dans l’espace et construit sur le papier. À travers le dessin et la découpe, elle prolonge le trait et la trame de fragments recomposés, l’artiste met en oeuvre la collision d’éléments hétéroclites, faisant voler en éclats l’aspect perspectif traditionnel et la narration linéaire pour donner lieu à de nouveaux espaces-temps.
L’hétérogénéité et la multitude des sources produisent une image prismatique. Ses topologies jouent ainsi sur des paramètres relativistes, anachroniques, en équilibre sur le vide d’un dessin en réserve.
La conjonction du paysage, de l’architecture et de la cartographie engendre chez elle, une forme de ruine, devenant à la fois le symbole d’une perte et d’une lecture en réserve de notre réel. La ruine est souvent présente dans le travail de l’artiste, c’est une notion en tension entre sa matérialité physique et l’immatérialité qu’elle suggère. Un équilibre entre la trace, le creux et l’écroulement, qui permet de penser la ruine comme l’évoque Alain Schnapp constamment en mouvement dans une forme cyclique de retour de la culture à la nature, il s’agit donc de percevoir une dynamique plus qu’une opposition, ce peut-être alors un flux, une ligne, un dessin. Claire Trotignon compose son dessin à travers un processus de poïétique perpétuel donnant lieu à des espaces-temps infinis.