wunderleaks
Wunderlerks n°1
2021
Édition imprimée à 50 exemplaires avec le soutien de la Galerie glassbox et collectif chôse
Format A4,impression laser
Publication “Wunderleaks” Avec la participation de Mathilde Garcia-Sanz, Ségolène Thuillart, Mélanie Yvon, Louise Mariotte, Rozenn Veauvy, Benoît Toqué, Matthieu Blond, Barthélemy Bette, Hélène Carbonnel, Xavi Delme, Carole Louis dans le cadre de l'exposition “Comment faire disparaître le travail” à la Galerie Glassbox
Dans la lignée de Michael Taussig, Ursula K. Le Guin ou encore du mouvement anglo saxon « fictocriticism », le collectif ChôSe a ainsi décidé d’utiliser la fiction comme outil théorique. Ce mouvement, apparu dans les universités australiennes et canadiennes à la fin des années quatre vingt-dix, met en place un cadre fictionnel afin d’aborder la théorie sous un angle acceptant l’ambiguïté et l’autocritique tout en se déjouant de la per- formativité autoritaire du savoir universitaire. Le théoricien David Maroto a notamment utilisé ce procédé pour sa thèse sur les romans d’artistes dans The fantasy of the novel. Cette utilisation de la fiction pour explorer des réflexions théoriques, sociologiques ou politiques se retrouve également chez de nombreux.ses auteur.trice.s comme Virginia Woolf, Roland Barthes, Monique Wittig ou encore Annie Ernaux.
La métaphore de l’archipel, au centre de cette fiction collective, permet ainsi d’articuler le singulier et le collectif, et d’être un dispositif à la croisée des questionnements esthétiques et politiques.



Wunderleaks n°2
2022
Édition imprimée à 50 exemplaires avec le collectif chôse
Format A4,impression laser
En ouvrant le dossier “Wunderleaks”, on se trouve face à une diversité de textes allant du manifeste au journal intime en passant par des articles de journaux, nouvelles, compte-rendus de conférence, paroles de chanson, etc. Autant de documents qui constituent à la fois les archives de ce symposium mais aussi une matière textuelle ayant vocation à être activée lors d’expositions, de performances ou d’ateliers.



Photos : courtesy du collectif ChôSe