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L’ETABLE PHOTOGRAPHIQUE

Daniel DOBBELS, 2005
(extrait)

“ .....tempe ouverte que l’enfant sèche(non sans tristesse non sans raison-avec peine) ou lave ; le gant comme la serviette feutre une douleur lointaine, que le corps pressent, qui n’a pas trouvé de voie pour l’atteindre.

Ignorance merveilleuse : des branches neige (signes, idéogrammes, bois blanc d’un langage mort, écriture de roue striée, accidentelle et de hasard - l’essence du temps ne s’y dépose que partiellement, elle reste étrangère à tout déchiffrement définitif comme à toute analogie), et la roue rayonnante du paon noir comme pure soie animale : le cerveau sourd de l’enfant est aussi une vision posée sur ces battants et ces battements invisibles qui font et ne sont pas de ce monde.

Touffe vaporeuse de blancheur : il vit, comme il pleut, dans un nuage. Photos lumières, surfaces météoriques. Un égard se pose et se décline, le regard n’a plus le pouvoir d’insister....”

© Adagp, Paris